Pourquoi la création ?

La création : un héritage de ma grand-mère maternelle, modiste et couturière, je passais des après-midi à coudre, à tricoter, à faire des chapeaux en feutre à ses côtés.

Après un brevet de technicien agenceur puis trois années aux Beaux-Arts de quimper où je découvre différents supports : la sculpture et la céramique après un stage aux faïenceries Henriot.

Pendant quelques années j’ai plusieurs métiers : illustratrice pour la presse féminine, puis j’ouvre un magasin de créations (bijoux, peintures, sculptures) et durant une dizaine d’années, j’exerce le métier de tapissière et créatrice de bijoux.

Je ne quitte jamais le milieu de la création quelque soit le moyen d’expression.

En 2021 je reviens à la céramique grâce à Claire une amie céramiste (Moineaux and Co) basée à Quimper depuis une dizaine d’années, qui me conseille, m’encourage et me soutient.

Je pars en Bourgogne au CNIFOP (Centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique) afin d’approfondir et d’enrichir mes connaissances.

Dans l’atelier

Dans l’atelier, de l’argile au four , le temps s’écoule lentement, au rythme du travail de la terre.

Je travaille la faïence, les pièces sont modelées, peintes et émaillées à la main ce qui rend chaque pièce unique.

Objets du quotidien, bijoux et sculptures, je les veux colorés, joyeux, tendres ou simplement avec quelques touches de noir sur fond blanc.

Je réfléchie à la forme des pièces en les dessinant sur des petits carnets. Les illustrations sont quand à elles crayonnées , peintes , ou numériques.

Je puise mon inspiration en observant les insectes, les fleurs, le ciel, la mer. Chaque objet a pour vocation d’influer de la bonne humeur, du plaisir, du bonheur.

Vers la réalisation

De la tasse au bol, du vide poche au vase , du bougeoir au pichet, les pièces sont modelées en faïence.

La première cuisson est appelé biscuit (entre 980°° et 1100°). Puis vient le moment de poser les couleurs à peindre (mélange d’argile et d’oxyde colorant et d’eau) qui me permettent de décorer les objets.

Avant la deuxième cuisson à 950°, l’objet est émaillé, ce qui rend la pièce en faïence étanche, et les couleurs (engobes) brillantes.